Le 17 avril, les partenaires sociaux ont entamé les discussions sur le financement des retraites et de la protection sociale. La CFE-CGC, représentée par Christelle Thieffinne, a pris une part active aux échanges, en insistant sur la nécessité d’une approche rigoureuse et structurée.
Dans ce cadre, la CFE-CGC a demandé un chiffrage précis du cumul des pertes pour la CNAV liées aux exonérations de cotisations non compensées par l’État ces dernières années. Cette demande intervient alors qu’aucune prévision chiffrée n’a été présentée concernant l’évolution de ces dépenses. Un point d’autant plus complexe qu’un récent rapport de la Cour des Comptes estime que le système actuel ne peut être modifié à la marge, et qu’il nécessite soit un statu quo, soit une refonte complète.
Pour la CFE-CGC, le financement des prestations contributives (retraite, indemnités journalières, chômage…) doit rester lié aux cotisations sur les salaires. Les autres dispositifs de solidarité peuvent reposer sur d’autres sources, comme la TVA ou l’impôt.
Délester certaines charges de financement vers d’autres recettes, c’est affirmer que ces prestations doivent rester proportionnelles aux salaires. C’est aussi rappeler que les partenaires sociaux doivent conserver un rôle central dans la gouvernance, en tant que financeurs directs du système.
Prochaine réunion prévue le 24 avril.