Le SNPDOSS CFE-CGC obtient une revalorisation juste et cohérente
Le mardi 22 avril 2025 s’est tenue la Commission paritaire du système différentiel, chargée d’examiner les modalités de revalorisation des prestations, conformément à l’article 14 du Protocole d’accord du 24 décembre 1993.
A l’issue de cette réunion, la Commission a acté une revalorisation des pensions de 1,60 % au total à effet du 1er janvier 2025.
Cette hausse est constituée de deux composantes :
– le plancher réglementaire de 1 %,
– et une revalorisation complémentaire de 0,60 %.
Une position syndicale claire et responsable
Dès l’ouverture des débats, le SNPDOSS CFE-CGC a tenu à rappeler que la revalorisation du système différentiel est strictement encadrée par l’accord du 13 juillet 2021.
Celui-ci prévoit une indexation des pensions fondée sur l’évolution du point Agirc-Arrco, avec un taux minimal fixé à 1 %.
Or, pour l’année 2025, le point Agirc-Arrco a été revalorisé de 1,6 % au 1er novembre 2024. Ce taux constituait donc, à nos yeux, la seule référence légitime et conforme aux textes.
C’est pourquoi le SNPDOSS CFE-CGC a défendu sans ambiguïté une revalorisation des pensions à hauteur de 1,6 %.
Pourquoi 1,6 % ?
Nous avons formulé cette revendication avec responsabilité. Le taux de 1,6 % n’est pas arbitraire :
– Il reflète l’évolution du point Agirc-Arrco, qui constitue la base d’indexation du système différentiel,
– Il correspond à un repère objectif et connu, garantissant un traitement homogène et équitable des pensions.
Des données économiques claires
Notre position s’est appuyée sur des éléments concrets :
– Une inflation prévisionnelle de 1,4 % en 2025, atteignant même 1,7 % sur 12 mois glissants début 2025 ;
– Une situation excédentaire du régime.
Dans ce contexte, aucun argument économique sérieux ne justifiait une revalorisation inférieure à l’inflation, et encore moins en deçà du taux de référence Agirc-Arrco.
Cette revalorisation de 1,6 % ne doit pas être perçue comme une faveur, mais comme le strict respect de l’équilibre entre équité sociale et rigueur financière. C’est un signal de reconnaissance envoyé aux collègues retraités concernés, dont les pensions ne doivent pas être érodées par une inflation persistante ou des arbitrages comptables.
Comme nous l’avons exprimé en commission : ne nous cachons pas derrière un minimum légal lorsque l’esprit des textes, les chiffres, et le contexte social appellent à un geste plus juste.