Cette instance de concertation s’est tenue en présence de Thomas Fatôme, directeur de la CNAM et d’Anne Moutel Seillier, directrice du groupe UGECAM.
3 sujets développés au cours desquels la CNAM a tenté d’apporter des réponses aux inquiétudes récurrentes des organisations syndicales.
- Bilan COG 2018 – 2022 et perspectives 2023 – 2027 (diaporama ci-dessous)
Le groupe UGECAM compte 14 000 salariés, réalise 1,2 M€ de chiffre d’affaire. Il se répartit entre 239 sites, 164 établissements et services médico-sociaux et 78 établissements sanitaires.
Il a atteint l’équilibre financier en 2019 pour la première fois depuis 2013 mais le résultat 2022 semble devoir être négatif.
Les réformes en cours : le virage ambulatoire dans le secteur sanitaire, l’accélération du virage inclusif dans le médico-social et l’intégration des centres de santé de l’Assurance Maladie au sein des UGECAM.
Les difficultés récurrentes : le manque d’attractivité des emplois, un fort turn over, l’absence de perspectives d’évolution professionnelle et de financement des formations qualifiantes. De plus les mesures salariales sont traditionnellement plus réduites en UGECAM que dans le reste de l’Institution.
- L’intégration des centres de santé aux UGECAM (diaporama ci-dessous)
Cette réforme figure dans le projet de COG 2023-2027 mais a déjà été annoncée aux personnels et suscite de l’inquiétude. Thomas Fatôme indique garantir ainsi le maintien de ces structures, par ailleurs déficitaires, dans le giron de l’Assurance Maladie. Leur activité est considérée comme complémentaire à celle des établissements.
- La réforme du financement des services de soins de suite et de réadaptation, SSR (diaporama ci-dessous)
Complexe, elle comportera une part de tarification à l’activité et des dotations forfaitaires. Anne Moutel-Seillier insiste sur les différences de moyens dont disposent aujourd’hui les établissements du champ SSR. Les dotations antérieurement négociées sur le plan régional ont conduit à la coexistence d’établissements sous-dotés et d’autres sur-dotés.
Les organisations syndicales craignent que cette réforme ne génère une logique mercantile.